COMMENT ACHETER SON UTILITAIRE ?

COMMENT ACHETER SON UTILITAIRE ?

Les activités professionnelles qui nécessitent l’utilisation d’un utilitaire ou d’un véhicule de société au quotidien sont nombreuses ! La question de comment financer son véhicule utilitaire est un élément important selon votre activité / utilisation recherché.

Au-delà de trouver le modèle le plus adapté se pose ensuite la question du coût financier. Alors faut-il investir comptant dans son utilitaire ou bien est-il préférable d’adopter une solution de financement ? C’est précisément à cette question, que nous allons tenter de répondre pour vous, en étayant quelques pistes de réflexion.

L’idée est donc ici de vous détailler chacune des options pour financer son véhicule utilitaire qui s’offrent à vous. Quel budget entendez-vous consacrer à l’acquisition de votre utilitaire ? Comptez-vous conserver votre véhicule sur le long terme ? Avez-vous l’intention de passer sur une motorisation plus verte dans quelques mois? Lister ce type de questions au préalable est déjà un exercice important vous permettant de passer aprés à la reflexion du comment financer ce besoin ?

LES TROIS TYPES DE FINANCEMENT POUR SON VEHICULE UTILITAIRE

Reposer sur la propriété ou sur l’usage ? Telle est la question, avec plus ou moins de flexibilité selon l’option, le professionnel aura globalement 3 solutions qui de se dessinent face à lui :

- Le financement en fonds propre

- Le crédit automobile classique

- Le leasing (via la LLD ou la LOA).

1/ Le financement d’achat comptant

Que penser de l’autofinancement ou financement en fonds propre ? Une solution encore très plébiscité pour financer son véhicule utilitaire.

Tout professionnel peut s’acquitter de l’achat d’un véhicule pour son activité, en puisant tout simplement dans ses fonds propres, Cela mérite bien évidemment d’avoir une base solide et des comptes en bonne santé.

Un contexte plus ou moins risqué selon que sa propre situation s’avère fragile ou confortable. Faire peser sur sa trésorerie une dépense comptant même pour l’achat d’un petit utilitaire compact n’est pas le meilleur calcul. Et ça les marques automobiles l’ont bien compris ! En affichant au catalogue des tarifs hors taxe parfois exorbitants sur certains modèles très optionnés (notamment sur les fourgons grands volumes qui peuvent parfois frôler les 60.000 € HT), ils incitent la cible BTOB à se tourner vers des offres de financements plus attractives car nettement plus accessibles sur le papier.

L’avantage principal qui mérite d’être souligné avec l’autofinancement, reste toutefois de n’avoir à souscrire à aucun engagement sur le moyen terme et donc de ne dépendre d’aucune banque ou société de leasing. Ainsi vous devenez bel et bien propriétaire de votre utilitaire (avec une carte grise à votre nom), et êtes libres en tous points de le conserver sur le long terme, de le revendre ou d’en changer quand vous souhaitez ! Un gage de liberté !

2 / Le crédit automobile classique : synonyme d’épargne disponible

Les professionnels peuvent acquérir un véhicule utilitaire pour assurer le transport de leur matériel ou de leurs marchandises, en passant par ce qu’on appelle communément un « achat à crédit ».  

Alors certes financer un achat automobile via un crédit automobile classique permet cette fois de conserver de l’épargne disponible mais signifie à contrario augmenter son niveau d’endettement et pourra donc limiter vos autres crédits nécessaires à la réussite et à la croissance de votre société (investir dans un local, dans une machine, dans du personnel…). Voilà pourquoi de solides garanties seront exigées par l’organisme prêteur, ce qui vous obligera à être relativement convaincant face à lui dès le départ. 

Par ailleurs (et c’est également valable pour l’achat comptant détaillé précédemment), il conviendra au moment de vouloir se séparer du véhicule dont vous êtes officiellement propriétaire, d’assurer vous-même sa revente, de gérer son entretien régulier avec à la clé un stress et un coût non négligeables. Et ce sans même parler de la décote du véhicule au fil des ans…

L’avantage principal réside ici avec l’achat à crédit dans le simple fait, en tant que propriétaire du véhicule, de ne pas être soumis à des contraintes d’ordre pratique (durée de détention, kilométrage parcouru) tout en conservant son épargne disponible.

3/ Le leasing automobile (LLD ou LOA): synonyme de flexibilité

Autre alternative à l’achat, vers laquelle il est possible de s’orienter, la location appelée également leasing, en anglais. Cela permet là encore comme pour les particuliers- de réduire considérablement les frais d’entrée tout en limitant l’engagement dans le temps. Et vous gagnerez par ce biais en capacité de financement. C’est donc une vraie alternative pour financer son véhicule utilitaire.

En pratique, l’organisme qui vous loue le véhicule, l’achète au préalable auprès d’un point de vente, et devient alors l’unique propriétaire. De ce fait le bien n’appartient pas à l’entreprise, elle en paye uniquement son « usage ». Un vrai plus sur le marché automobile, quand on sait que l’offre produit évolue rapidement tandis que les besoins des entrepreneurs évoluent tout aussi vite. 

Pas de surprise côté mensualités, tout est fixé et programmé d’avance. Restera au moment de souscrire le contrat de location à bien anticiper ses besoins, en définissant préalablement la valeur du modèle concerné, la durée de la location ou encore le kilométrage qui sera parcouru sur cette même période.

Ici le maître-mot, c’est donc la flexibilité. Ainsi vous avancez au rythme de votre activité et adaptez votre location avec les besoins réels de votre activité. En revanche cela vous imposera de renouveler plus régulièrement votre véhicule, voire même votre flotte si vous possédez plusieurs véhicules. 

La location peut prendre plusieurs formes qui améne également a la fin du contrat la possession du véhicule ou le renouvellement :

LOA ou LLD : location avec option d'achat ou location longue durée, ces deux types de locations portes dans leurs appelations le résultat d'une fin de contrat fléxible. En effet côté LOA vous aurez la possibilité de racheter l'option d'achat finale afin de devenir propriétaire du véhicule utilitaire financer. A l'inverse, en location longue durée, le contrat est établie afin que le concessionnaire récupére le véhicule en fin de contrat sans que vous puissiez l'acheter. Vous n'aurez payez que l'usage de votre véhicule et généralement en fin de contrat vous repartez avec un nouveau contrat et un nouveau véhicule préalablement initié 6 mois avant la date de fin.

--> Avantage à noter : fiscalement parlant les mensualités de vos véhicules sont considérés comme des charges dans votre bilan, donc soumis à récupération de TVA et déductible de vos impôts !

Crédit - bail : le crédit avec les avantages fiscales de la location ! ce type de financement comporte la même similitude qu'une LOA, uniquement réserver aux professionnels il offre une alternative de possession du véhicule en fin de contrat différente de la LOA. Le principe repose sur des mensualités plus forte qu'une LOA durant votre contrat, accompagné d'une valeur de rachat en fin de contrat allant de 1 à 10% de la valeur du véhicule au départ ! Vous l'aurez compris, cette méthode vise a acquérir des véhicules que vous comptez garder en actif aprés le financement, sans renouveller le véhicule.

--> Avantage à noter : même avantages fiscaux que la LOA / LLD, permet d'amortir le coût du véhicule durant la location et de racheter le véhicule en fin de contrat a un coût plus bas qu'une LOA souvent utiliser pour acheter des véhicules utilitaires "premium".

LA TENDANCE ?

Si le leasing (LLD ou LOA) a d’abord été réservé aux professionnels, c’est pour de bonnes raisons. La location leur permet de renouveler régulièrement et aisément leur flotte de véhicules, et leur assure une bonne gestion côté budget.

Alors bien sûr, même si votre choix définitif ne s’opérera pas en fonction de la tendance du marché, il est toujours intéressant de voir quelle formule domine aujourd’hui, côté B TO B pour financer son véhicule utilitaire. Malgré douze mois consécutifs de baisse du marché automobile au vu du contexte géopolitique chahuté que l’on connaît et de la pénurie d’offre allongeant inévitablement les délais de livraison, la LLD gagnait encore des parts de marché (25,6% des immatriculations). Et ce en partie grâce à un marché des entreprises jugé résilient. 

Quoi qu’il en soit, la location semble également plus avantageuse fiscalement compte tenu de la déductibilité fiscale des loyers, car ces derniers sont considérés comme une charge. Les professionnels qui opteraient donc pour du leasing (LLD ou LOA) bénéficient d’un avantage fiscal significatif.